Pétitions-nous !
Comme son cousin des Andes, le bonnet de tissavel est aussi populaire auprès d'une certaine couche de la population. Ce n'est pas le Pérou, côté "fashion" mais il protège bien le cerveau du froid.
J'sais bien, ciboire, que je suis un bon trappeur, mais avant tout, j'suis un (assez bon) amant de la faune et de la flore. Pis je pratique mon art de façon artisanale et ancestrale ; pensez-vous que c'est drôle de chiquer une peau de castor pour s'en faire des mocassins ?

Je veux bien de me mêler de mes affaires (faut bien manger), mais vous, jeunes gens, en souvenir de votre enfance, vous pouvez bien lever une pétition contre ce massacre ?

Vous pouvez aussi faire vos dons (espèces ou corps) à l’adresse suivante :

Castor Puant
castorpuant@moncanoe.com

Sujet :
Sauvegardons les tissavels !

J’en serai éternellement reconnaissant
et
marci ben ! ( Cé pas une gamik, mais un gars s’essaye, tsé veux dire…)


Bientôt, j’vais vous enseigner la pêche à la mouche. Mais auparavant, j’vais vous faire un tit cadeau :
Un appeau à mouches !
Inutile d’imiter le cri de la mouche !
Avec ça, vous allez les attirer…Comme des mouches ! À noter que ça fonctionne aussi avec une boîte de cassoulet (ami Québécois, tu prends une
canne de binnes à m’lasse) ou des merguez, mais sans les inconvénients…

Bonne pratique et à la revoyure !
Le tomahawk

Les jeunes gens aimeront arborer leur propre tomahawk dans le prochain baston qui leur permettra de se mesurer avec leurs ennemis (beaufs, petites sœurs fouineuses, facteurs, concierges ou belle-mère). Celui que je leur propose de se fabriquer eux-mêmes et qu’illustre ma vignette est très facile à réaliser.
Il faut d’abord découvrir un caillou bien poli (et aimable) dans un ruisseau et qui autant que possible est légèrement courbé en forme d’arc. On affûte une des extrémités du caillou et l’on marque le centre d’une large raie qui en fait le tour.

La tête du tomahawk ainsi préparée. Il reste à choisir une branche de noisetier ou encore une branche d’aulne qui servira à fabriquer le manche de notre arme.

Après l’avoir mis à tremper dans l’eau pour une heure ou deux. On enroule l’extrémité la plus petite de la branche dans la raie (huhu) du caillou comme le montre l’illustration. Il suffit de joindre ensuite les deux extrémités et de les lier avec une lanière de peau ou une racine d’épinette blanche. Voilà une arme qui a fière allure. Bonne guerre !
Les mocassins

Mon patron de mocassins est extrême-
ment simple et toutes les jeunes filles voudront en fabriquer à l’approche de l’automne. Pas besoin de les chiquer, ce qui garde l’haleine fraîche. Ce modèle nous a été fourni par Pied de biche, ma cousine.
Découpez d’abord une souple peau de daim (ou de belle-mère) en feuille de trèfle brisée comme l’indique mon illustration. Faites tout de même attention avec les ciseaux, heing ?
Ramenez l’un vers l’autre les deux côtés de la partie supérieure. Cousez-les l’une à l’autre au moyen de nerf d’animal ou de fines lanières de peau. Ornez les dessus du pied à votre goût. Il ne vous reste plus qu’à offrir ces mocassins au jeune guerrier dont vous rêvez. Bonne chance…
Le calumet de paix

Comme les lois françaises, belges et canadiennes sont strictes quant à l’usage du tabac, je ne veux pas vous encourager à fumer. Donc, arrangez-vous d’après l’image, de vous confectionner votre propre calumet de paix.
Calumet de paix de la tribu des Blagkatabah. Réputé en médecine douce, le chaman a toujours du bon "stock" et il n'est pas chiche quant à la qualité du produit.
Par cheu nous, on fume de la résine de sapin (ou de la gomme d’épinette), mélangée à du tabac. C’est par ce moyen pacifique que mes ancêtres ont inventé le cinéma d’animation ; quelques " puffs " de boucanne de ce " stuff " et ils se mettaient à courir autour des tipis… Qui, sont toujours ornés de dessins racontant l’histoire de la tribu, de scènes de chasse etc. À une certaine vitesse, les images s’animaient… Vous me ne croyez pas ? Lâche-moué l’ours !
Le piège à Deup

Ramené en 1648 par les Pères Jésuites de Nouvelle-France, ce petit animal alcoolivore s'est répandu comme la vérole
sur le Bas clergé Breton en terre française. Pourchassé, il en reste
aujourd'hui, un spécimen qui sévit sur le Ouèbe.
Pour sa capture, rien ne vaut qu'une Claire Astérisque, mais contentons-nous
de ce magnifique piège, qui, avec comme
appâts ; alcool, calumet et bonnet péruvien, devrait faciliter la tâche...
Bonne chasse !
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